6 mois de Laure

Séjour à la montagne - Montgenèvre

Cette année, Sanglier voulait aller à la montagne, mais pas dans une station artificielle, dans dans un vrai village, avec une église. Notre choix s'est porté sur Montgenèvre, à la frontière italienne, là où la Via Domitia franchissait les Alpes.

Et nous avons trouvé un petit appartement à louer, à deux pas des pistes, en face de l'église Saint Maurice.

L'église Saint Maurice

Notre lieu de location (au rez de chaussée, bien pratique)

Nous avons eu un petit cadeau de bienvenue, trouvé dans le coffre où nous avons récupéré les clés... ce qui nous a donné un bon fou-rire :

Petit rouleau de papier toilette farci à l'éponge grattante, avec son petit produit de nettoyage et son échantillon de liquide vaisselle !!!

Constance et Roxane

Ombeline, flocon

Eléonore, première étoile

Petit bibendum rose : "On part au 'Ki ?" Elle a fait ses premières descentes, trop mignonne et trop contente.

Roxane, qui joue devant l'appartement

Benoît lit Voyage au centre de la terre, avec sa filleule, au chalet. C'est un skieur émérite en étoile de bronze, qui attaque les pentes avec ardeur et cherche l'aventure hors-piste grâce aux bons plans de son moniteur.

 

Au sortir du Spa (trop bien !)

 

 

Deux par deux

Ce soir-là, je ne sais plus pourquoi, Cyrille avait grondé R. & B. et les avait envoyées méditer sur leurs errements dans le couloir qui donne sur les chambres des enfants. Les punies avaient poussé quelques hauts cris, puis s'étaient calmées, et nous avions poursuivi notre repas en nous disant qu'elles reviendraient quand elles seraient revenues à résipiscence. Le moment de la prière du soir venu, nous partons à leur recherche... Impossible de les trouver, ni dans la chambre de l'une, ni dans la chambre de l'autre, ni dans la salle de bains...

Voilà comment nous les avons finalement retrouvées, blotties l'une contre l'autre pour se consoler et se soutenir dans l'adversité, endormies dans le lit de leur grand-frère (qui a dû dormir ailleurs au final !!!)

Vingt fois par jour, Bérénice me demande de prendre Laure dans ses bras. "Elle est pas lourde, elle est pas lourde."

Mais quand j'ai placé le gros bébé dans les bras de sa "grande sœur", elle m'appelle au bout de quelques secondes en criant : "Au's'cours, au's'cours, elle est crop lourde !!!"

Benoît et Constance se font des selfies...

 

Anniversaire à Hyères

 

Joyeux anniversaire !

Un concert pour Mamie Edith !

Et un spectacle de danse !

 

Le roi et la reine

Philatéliste

Nos petits tambourinaires aux bravades d'Aix

Festivité séculaire, la bravade est aujourd’hui « le » rendez-vous de la musique et de la danse provençales des fêtes de fin d’année. Nos trois petits Tambourinaires n'auraient pas voulu le manquer pour tout l'or du monde !

Les bravades remonteraient au XIIIème siècle, vers 1256, instituées par Charles 1er d’Anjou, Comte de Provence, de retour de Croisade avec son frère Saint Louis. Ces fêtes, à la fois religieuses et militaires, consistaient en un tir aux pigeons agrémenté de processions composées de bourgeois, du corps municipal, etc.

Les Provençaux ont toujours eu le goût de la fête et un penchant pour "l’estrambord" (le faste, le bruit, le paraître en dehors de leur vie privée), signe de manifestation de leur hospitalité. Ils ont donc conservé le souvenir et les fastes de ces réjouissances qui associaient procession, musique, jeux et danses.
Comme le précise si bien Frédéric Mistral dans Lou Trésor dòu Felibrige, « la Bravado consiste en des décharges de mousqueterie qu’on fait solennellement un jour de fête ». Donc, pas de bravade sans tromblon ! Le tromblon, aussi appelé espingole ou mousqueton, est une arme à feu que l’on charge par la bouche et dont le canon, en forme d’entonnoir, n’est pas conçu pour augmenter la précision et la portée de l’arme, mais sert à tirer des projectiles multiples ou grenaille à courte portée. Roxane déteste ce boucan, et cela fait bien peu de temps qu'elle le supporte sans pleurer toutes les larmes de son corps.

La bravade dite calendale a été créée dans les années 1970, à partir de traditions aixoises remontant au XVIIIème siècle ; puis, un temps abandonnée, elle a repris vie en 2004. La bravade calendale marque le solstice d’hiver (Saint-Jean l’évangéliste), jour de la nuit la plus longue. Très proche de la fête de Noël, la Saint-Jean d’hiver célèbre à grand renfort de musique et de danse le passage à l’année nouvelle. Cette manifestation rappelle également la coutume de l’offrande : autrefois, le jour de Noël, des groupes de musiciens faisaient le tour des notables de la ville en leur offrant, sur un air de musique, la pompe à l’huile – dessert traditionnel à base d’huile d’olive et de fleur d’oranger - dont les Provençaux sont si friands.

Composée de deux moments forts, la journée débute vers 10h par une série de défilés qui convergent vers la place de l’Hôtel de Ville où la pompe de Noël est offerte aux autorités de la Ville. C’est en début d’après-midi, sur le cours Mirabeau et la place du Général de Gaulle, que se déroule la bravade proprement dite.
La manifestation se termine par une grande farandole "espetaclouso" (spectaculaire en provençal) où tous les groupes invitent le public à se joindre à eux en signe d’amitié.

 

 

10 ans, la marcassine !

2S : Neige ! Neige !

 

La météo l'avait bien dit, et au vu du ciel clair, on ne l'avait pas tellement crue... mais ce samedi matin, Roxane crie dans toute la maison : "Hourra ! Hourra !".

Les enfants (et nous aussi d'ailleurs) sont tout heureux et émerveillés de cette neige qui recouvre et transforme tout.

"La Provence a déménagé !", dit Roxane.

Alors on en profite pour dresser quelques bonshommes de neige, et un début d'igloo !!!

On a quand même réussi à emmener  Eléonore à son cours de danse, et ce ne fut pas une mince affaire, mais pour rien au monde elle ne voudrait manquer son porté du samedi avec Christian !

Le soleil d'Austerlitz s'est mis à briller l'après-midi, mais la neige tient bien.

 

Sainte Cécile russe

Comme chaque année, l'école des enfants propose un concert pour fêter la Sainte Cécile.

Cette année, le thème choisi est la Russie.

C'était très agréable aux yeux comme aux oreilles, comme chaque année. Part belle est faite aux chœurs, mais quelques morceaux instrumentaux ont mis Tchaïkovsky à l'honneur.

Et une petite babouchka pour illustrer une berceuse russe :

Laure en était tout émerveillée !

Et un tout petit extrait